Contact :
Ferme de Toussacq,
Hameau de, Chem. du Port de Toussacq,
77480 Villenauxe-la-Petite
06 37 34 14 39
a.hasselin@hotmail.fr
Facebook « Les Itinérantes »
Ce qu’elle propose :
Un demi agneau découpé (l’épaule, le gigot, des côtelettes, du collier, de la poitrine et abats, chacun sous vide) !
Présenté en « colis » de fourchettes de poids à prix fixe (5-6kg = 115€ ; 6-7kg = 136€ ; 7-8kg = 157€ ; 8-9kg = 178€), livré une fois au mois de juin et une fois à l’automne entre septembre et novembre. Toutes les fourchettes ne sont pas disponibles à chaque abattage, donc si le colis demandé à l’avance n’est pas possible, la catégorie la plus proche sera proposée. Les partages de colis en binômes (ou plus) d’amapien.nes est encouragé pour celles et ceux qui ne peuvent pas stocker autant de viande en une fois.
Valeur ajoutée: Des moutons heureux, de plein de races différentes et rustiques, évoluant en plein air dans des lieux sauvages où leur diversité alimentaire est assurée et où ils évitent à des tondeuses et débroussailleuses propulsées à l’énergie fossile de tondre l’herbe à leur place !
Sites de distribution livrés :
BRAY — Référente : Lucy Galet
PROVINS — Réferente : Marie-France Larue
CHAMPIGNY — Référent : Christian Trumeau
Et en plus, elle livrent les AMAPs suivantes : AMAP des Prairies, Paris 20e
À PROPOS D’ELLE :
[texte tiré Des Champs des Possibles]
« J’ai choisi de devenir éleveuse pour être libre. On pourrait me dire « c’est contradictoire de mettre dans la même phrase « éleveuse » et « liberté ». Je n’ai plus de vacances, mais je fais ce que je veux, quand je veux, et ça n’a pas de prix. Par exemples quand je vais voir mes béliers à Nevry, dans une belle parcelle un peu plus loin du reste du troupeau, je me sens en vacances. C’est une autre forme de liberté. »
Anaïs Hasselin, bergère, transhume avec son troupeau dans la Bassée, voire un peu plus loin en Seine-et-Marne ; il n’y a aujourd’hui qu’une poignée d’éleveurs localement qui le font encore. Elle emmène ses moutons pâturer sur des « éco-pâturages », c’est à dire des prairies appartenant à des municipalités ou particuliers qui ont besoin d’être entretenus et qui le seraient à l’énergie fossile si ce n’était pour les moutons qui en broutent avec bonheur l’herbe (quand il y en a encore… La sécheresse de 2022 ne passe pas inaperçue pour la bergère.).
Dès le lycée, et en parallèle d’un bac littéraire, Anaïs commence à travailler dans une ferme pédagogique. Elle suit cette voie entre agriculture et environnement avec un BTS Gestion et Protection de la Nature, où elle rencontre Alexandre Faucher (actuellement éleveur-berger aux Champs des Possibles). Embauchée en tant que naturaliste à la communauté de communes de l’île d’Oléron, son premier contact avec l’agriculture passe par de l’éco-pâturage avec des ânes pâturant les plantes envahissantes de l’île. Côté entrepreneuriat, Anaïs lance ensuite une activité d’éco-pâturage à Nantes, sélectionnée par l’association Unicités pour un service civique. Avec le CRAPA, structure régionale sur les races anciennes, elle anime des balades dans la cité Malakoff à Nantes avec des vaches nantaises. Sa formation se poursuit avec une licence en gestion et aménagement durable des espaces et des ressources à Perpignan, en alternance chez un viticulteur et un éleveur de vaches en montagne.
Découvrant à cette période le métier de berger en Catalogne, Anaïs vit sa première expérience en tant que bergère lorsqu’un ami lui laisse le bâton, les chiens et le troupeau. Emballée, elle postule alors à l’école du Merle, école reconnue de bergers, pour suivre leur formation pendant un an, au sein d’une équipe de 15 apprentis bergers, de 18 à 52 ans. Après l’obtention de son diplôme et un passage de six mois dans le Lubéron dans une ferme de chèvres laitières, elle part en Nouvelle-Zélande, pour apprendre initialement à être tondeuse de brebis. Elle se rend compte finalement que ça ne lui convient pas et enchaîne les voyages pendant deux ans, en wwoofing en élevage ovin ou salariée dans les vignes. A son retour en France en 2020, elle décide de s’installer en Île-de-France pour rejoindre Les Champs des Possibles, saisissant l’occasion que quelqu’un lui fasse confiance pour se lancer, avec comme objet cette fois-ci l’agneau.
Son troupeau est composé d’environ 3000 brebis, de toutes les races, avec une base de Suffolk et Limousines, mais aussi des Rava, et Solognotes. « Mes brebis, ce sont des princesses : elles sont très capricieuses car elles ont vu plusieurs bergers. Il faut que je les adapte à comment je veux fonctionner. Elles font ce qu’elles veulent, elles sont un peu révolutionnaires : elles cassent le fil quand elles ont envie de manger ailleurs ! ». En plus du quotidien avec les animaux, elle développe ses partenariats avec les fermes et municipalités locales ainsi que les AMAPs.
Elle milite pour l’abattage itinérant, pas encore possible à ce jour, car les conditions de fin de vie de chaque agneau lui importent énormément.
La courgette sensible :
La courgette gourmande :
De quoi faire rire une courgette :
Les brebis ça fait des bêtises à suivre ! La dernière en date : elles ont (encore) fugué, un jeudi matin, de la carrière en activité où le troupeau était basé à ce moment-là, et n’ont rien trouvé de mieux que de passer sur les « boues de nettoyage » (comme du sable mouvant, plus tu bouges plus tu t’enfonces). Quatre sont tombées dedans. Anaïs s’est donc retrouvée à 8h du matin avec deux employés de la carrière dans la boue jusqu’au genoux en train de sangler ses brebis sous le ventre pour les sortir au manitou (engin de chantier à bras de relevage télescopique) !